Midinett-itude
Midinettes friendly encore et toujours, allez voir le dernier film de François Ozon, Angel.
Le kitsch élevé au rang de grand art, rempli de citations d'Autant en emporte le vent arborées ostensiblement. Parfois, c'est hallucinant, on croit revoir Vivien Leigh et réentendre son imprononçable petite exclamation du début du film, quand elle fait les yeux doux à tous ses galants.
Une aventure censée illustrer les méfaits du romanesque sur les jeunes filles et les périls que nous fait courir l'imagination, quand on lui lâche trop la bride et qu'on choisit de rêver sa vie plutôt que vivre ses rêves... Et qui donne envie de se plonger à corps perdu dans le film et dans la fiction.
Comment la fiction nous rend malade et soigne les plaies qu'elle a ouvertes... Tiens, c'est justement le sujet que j'ai choisi de traiter dans un colloque auquel je participe le 30 mars (et pour lequel tout reste à faire) !